Les enfants peuvent parfois manifester dans leurs comportements (par exemple : réveil la nuit toujours autour de la même heure, impossibilité d’accomplir une tâche simple comme monter seul un escalier, violemment réagir à l’imprévu…) ou dans par des somatisations (par exemple : eczéma, asthme, …) la souffrance et les non-dits de leur famille.

Tous les enfants ? Non, bien sûr. Toutes les familles ? non plus.

Cependant quand des secrets existent qui n’ont pas été dits, quand la souffrance de la famille est gardée et non exprimée, un des enfants se désigne (inconsciemment et de manière souvent pénible pour lui) comme un « paratonnerre » pour aider son entourage.

Ces enfants ne s’expriment qu’exceptionnellement pour leur propre compte mais tente, désespérément, de soulager le système dans lequel ils sont, c’est-à-dire la plupart du temps leur famille.

Il peut s’agir de leur famille d’aujourd’hui mais aussi de leurs ancêtres.

Alors comment les aider ?

Via le jeu, le dessin, la pantomime avec marionnettes ou des peluches qui expriment ce qui doit être dit, même de façon détournée.

En le remerciant du mal qu’il se donne pour aider sa famille mais que maintenant ce sont ses parents qui vont s’occuper de ce qui ne va pas et que donc il pourra dormir tranquille et ne plus avoir besoin de manifester autant de difficultés ou d’empêchements pour lui-même.

Ceci bien sûr quand ses parents sont là et qu’ils sont d’accord, et, s’ils ne sont pas là ou n’acceptent pas cette parole, simplement lui dire que son action a été comprise et entendue.

Si l’origine n’est pas dans le présent mais chez les ancêtres et que l’enfant en est le porte-voix, alors un travail avec l’entourage pour un rétablissement symbolique de l’équilibre est un bon moyen de soulager tous les membres de la famille, y compris l’enfant.